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Les Puritains d’Am?rique, Annot?【電子書籍】[ JAMES FENIMORE COOPER ]

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<p>Extrait :</p> <p>       Aujourd’hui que les traditions indiennes sont ?cout?es avec l’int?r?t que nous pr?tons aux ?v?nements des si?cles recul?s et peu connus, il n’est pas facile de pr?senter une image exacte et frappante des dangers que rencontr?rent nos anc?tres, et des privations qu’ils support?rent en pr?parant l’?tat de s?curit? et d’abondance du pays que nous habitons. Dans les pages qui vont suivre, notre but a ?t? simplement de perp?tuer le souvenir des ?v?nements particuliers aux premiers jours de notre histoire.</p> <p>Le caract?re g?n?ral du syst?me de guerre des peuples indig?nes est trop bien connu pour exiger quelques observations pr?liminaires ; mais il est peut-?tre n?cessaire d’appeler pendant quelques moments l’attention des lecteurs sur les principales circonstances de l’histoire de ces temps, qui peuvent ?tre li?es avec les ?v?nements de cet ouvrage.</p> <p>Le territoire qui compose maintenant les trois ?tats de Massachusetts, Connecticut et Rhode-Island, ?tait occup? autrefois, suivant les mieux inform?s de nos annalistes, par quatre grandes nations d’Indiens, subdivis?es comme d’ordinaire en nombreuses tribus d?pendantes. Parmi ce peuple, les Massachusetts poss?daient une grande partie du pays qui compose maintenant l’?tat du m?me nom. Les Wampanoags habitaient celui qui fut depuis la colonie de Plymouth et les districts septentrionaux des Plantations de la Providence. Les Narragansetts poss?daient les belles ?les si connues et la magnifique baie qui re?urent leurs noms de cette nation, ainsi que les pays plus au sud des Plantations ; tandis que les Pequots, ou, suivant l’orthographe et la prononciation plus en usage, les Pequos, ?taient les ma?tres d’une immense r?gion qui se projette le long des limites occidentales des trois autres districts.</p> <p>Il r?gne une grande obscurit? relativement ? la forme du gouvernement des Indiens qui habitaient les c?tes de la mer.</p> <p>Les Europ?ens, habitu?s aux gouvernements despotiques, suppos?rent naturellement que les chefs trouv?s en possession du pouvoir ?taient des monarques auxquels l’autorit? avait ?t? transmise en vertu des droits de leur naissance. Ils leur donn?rent en cons?quence le nom de roi.</p> <p>Jusqu’? quel point cette opinion sur le gouvernement des aborig?nes est-elle fond?e ? C’est encore une question, quoiqu’il soit bien permis de penser que cette opinion est moins erron?e ? l’?gard des tribus des ?tats de l’Atlantique que de celles qui ont ?t? d?couvertes depuis peu ? l’ouest, o?, comme on le sait, les institutions existantes approchent plus des formes r?publicaines que des formes monarchiques. Cependant, il est sans doute souvent arriv? que le fils, profitant de l’avantage de sa position, succ?da ? l’autorit? de son p?re, par le moyen de son influence, lorsque les lois ?tablies de la tribu ne reconnaissaient point le droit h?r?ditaire. Quel que soit le principe de la succession au pouvoir, il est certain que, dans bien des occasions, on vit le fils occuper la place auparavant remplie par son p?re ; et que, dans les conjonctures o? un peuple si violent ?tait si souvent plac?, l’autorit? qu’il exer?ait ?tait aussi pr?caire qu’elle ?tait g?n?rale. Le titre d’Uncas devint, comme celui de C?sar et de Pharaon, le synonyme de chef chez les Mohicans, tribu des Pequots, parmi lesquels plusieurs guerriers de ce nom gouvern?rent par ordre de succession. Le c?l?bre Metacom, ou le roi Philip, nom sous lequel il est mieux connu des blancs, ?tait certainement le fils de Massassoit, sachem des Wampanoags, que les ?migrants trouv?rent investis de l’autorit? lorsqu’ils d?barqu?rent sur le roc de Plymouth. Miantonimoh, le hardi mais malheureux rival de cet Uncas qui gouvernait toute la nation des Pequots, fut remplac? par son fils Conanchet, non moins h?ro?que, non moins entreprenant que lui. ? une ?poque plus recul?e encore, nous trouvons des exemples de cette transmission du pouvoir qui donnent de fortes raisons de croire que l’ordre de succession suivait la ligne directe du sang. </p> <p>Les premi?res annales de notre histoire ne manquent pas d’exemples nobles et touchants de sauvage h?ro?sme. La Virginie ? sa l?gende du puissant Powhattan et de sa fille magnanime Pocahontas, si mal r?compens?e[3]. Les chroniques de la Nouvelle-Angleterre sont remplies des actions courageuses et des entreprises t?m?raires de Miantonimoh, de Metacom et de Conanchet. Ces derniers guerriers se montr?rent dignes d’un meilleur sort, en mourant avec une force d’?me et pour une cause qui, s’ils avaient v?cu dans un si?cle plus civilis?, eussent inscrit leurs noms parmi ceux des plus c?l?bres h?ros de l’?poque.</p> <p>La premi?re guerre s?rieuse ? laquelle prirent part les planteurs de la Nouvelle-Angleterre fut celle que leur d?clar?rent les Pequots. Cette nation fut dompt?e apr?s un sanglant combat ; et ceux qui ne furent point envoy?s dans un esclavage lointain se trouv?rent heureux de devenir les auxiliaires de leurs vainqueurs. Cette premi?re guerre eut lieu environ vingt ans apr?s l’?poque o? les Puritains cherch?rent un refuge en Am?rique.</p>画面が切り替わりますので、しばらくお待ち下さい。 ※ご購入は、楽天kobo商品ページからお願いします。※切り替わらない場合は、こちら をクリックして下さい。 ※このページからは注文できません。